Revue Correspondance 1981

Janvier 1981 n°1

Janvier 1981... Voici maintenant deux ans que l'Alaf a été fondée. Deux ans pendant lesquels nous avons patiemment attendu un local où nous serions bien chez nous.
Eh bien, c'est fait ! Nous l'avons, notre local. Grâce à la ténacité du Comité dont c'était l'objectif n°1, nous avons trouvé un local à Voroux-Goreux.
D'accord, c'est à plus ou moins 10 km du centre de Liège. "C'est loin" diront certains, mais notre passion commune n'est-elle pas assez forte pour franchir ces quelques kilomètres supplémentaires ?
Allons, faites comme un de nos membres, venez aux réunions en train... L'arrêt de Voroux-Goreux ne se trouve qu'à 100 mètres du local. Excellente occasion de prendre le train n'est-ce pas !
Bien entendu, vous pouvez aussi venir en voiture ou en bicyclette...
Enfin, grâce à une poignée de courageux qui travaillent d'arrache-pied à son aménagement, nous pourrons inaugurer le local le SAMEDI 17 JANVIER à 14h.30, et y faire rouler des rames sur notre réseau.
Ne manquez pas cet événement et venez tous nombreux accompagnés de votre épouse.




Télécharger...


Mars 1981 N°2

Voici un peu plus de deux ans que l'Alaf est née de la volonté de quelques "mordus" qui ont voulu s'unir afin de partager avec d'autres leur passion du chemin de fer et du modélisme.
Son but est l'agrément et l'épanouissement de tous ses membres par la découverte de tout ce qui à trait aux chemins de fer réels ainsi que par l'initiation et la pratique du modélisme ferroviaire sous toutes ses formes.
Ses activités sont diverses : 
- exposé ou projections de diapositives sur des sujets ferroviaires ainsi que sur la construction de réseaux ou de modèles réduits ;
- publication d'une revue envoyée gratuitement aux membres de l'ALAF ;
- constitution d'une bibliothèque alimentée par plusieurs périodiques ;
- construction d'un (ou plusieurs) réseau modulaire ;
- bourses d'échange, etc...
Depuis le 17 janvier, l'ALAF occupe un local dans les installations de la SNCB à Voroux-Goreux. C'est là que, deux fois par mois, les membres de l'ALAF se réunissent.
Si donc vous portez quelqu'intérêts aux chemins de fer, anciens ou modernes, tramways ou touristiques ; si vous êtes modélisme, débutant ou chevronné ; si vous collectionnez les modèles réduits, les photos de trains ou la littérature ferroviaire ; VENEZ NOUS REJOINDRE A (...), vous connaîtrez les dates de réunions en téléphonant au secrétariat (...).

Télécharger...


Mars 1981 N°3

Maintenant que l'exposition est bel et bien terminée, nous devons penser au projet du futur réseau de l'ALAF.

Bien entendu, un tel projet doit être mûrement réfléchi, pensé, calculé, afin qu'il soit le plus parfait possible et qu'il reflète clairement les techniques de modélisme qui s'imposent actuellement.
Lors de la réunion du 17 avril dernier, j'ai fait appel à vous tous pour donner des idées et des suggestions afin de réaliser ce réseau, car n'oublions pas que ce doit être l'oeuvre de nous tous et non pas celle de deux ou trois personnes. A cette réunion, j'ai émis l'idée de reproduire à l'échelle une partie du réseau ferroviaire de la région liégeoise, soit la gare d'Ans et ses environs. (...)
Vous allez peut-être me dire aussi que la plupart d'entre vous n'ont pas les compétences nécessaires pour réaliser un tel projet. Il nous faudra sans doute de nombreuses années avant de voir son aboutissement. Mais nous allons tout d'abord nous "faire la main" sur le réseau actuel de l'ALAF. En effet, celui-ci nous a posé des problèmes à l'expo. Ces problèmes sont dus aux conditions difficiles de sa construction, à cause du manque de local, des démontages fréquents et au manque d'expérience dans ce genre d'entreprise. Toujours est-il que ce réseau a fonctionné, alors qu'avant son montage à l'expo, aucun convoi n'y avait circulé.
Qu'allons-nous faire ? (...)

Télécharger...


Juillet 1981 N°4

Dans son éditorial du n° 3 de mai 1981, notre ami et secrétaire Richard nous montre, avec tout son entrain et son énergie, la voie à suivre. Comme lui, je crois qu'il ne faut pas nous endormir sur nos lauriers et le réseau-expo de l'ALAF n'est pas une fin en soi, il présente en outre de graves défauts, supprimons-les donc ! Là où je ne suis pas d'accord c'est lorsqu'on me propose de construire un réseau diorama du type de celui de CFEB. Je crois en la vertu de l'imagination et préfère la gare de "Trouville" à celle d'Ans. Je proposerais donc pour ma part un réseau réaliste mais imaginaire.
Afin de circuler le plus grand nombre de trains et d'y avoir le plus grand nombre de manœuvres possibles, ce réseau devrait répondre à certains critères qu'il me faut énumérer.
Nous devrions, tout d'abord élaborer un plan directeur et nous y tenir. Ce réseau devrait être construit en 3 rails mixtes afin de permettre le passage des engins de traction continus et alternatifs. L'avantage d'une telle alimentation pour un réseau de club n'est plus à démontrer. C'est le seul qui soit rationnel et permettre à tous les membres, märklinistes et autres, de faire rouler leur matériel. Il devrait posséder la double voie ; le réseau-expo nous a montré ses faiblesses, la plus grande étant à mon avis que les trains n'avaient qu'un sens de marche et que cela n'est pas du tout réaliste. Par contre il pourrait y avoir un raccordement sous forme d'une ligne à voie unique (secondaire). Le raccordement d'une ligne secondaire permet en effet de diversifier le trafic et permet quelques fantaisies du tracé telle que viaduc au-dessus des principales, voie sinueuse de montagne, gare en cul de sac, etc...(...)


Septembre 1981 N°5

Demander à un juriste de définir le droit, c'est lui demander de résoudre l'impossible tant la science juridique est large te étendue. Depuis tous temps les spécialistes ont élaboré des définitions qui n'ont jamais satisfait personne. Il en va de même pour le chemin de fer, vous seriez bien en peine de lui répondre le plus précisément possible, et tout ce que vous pourriez dire ne serait que quelques échantillons, quelques domaines du sujet. Car le chemin de fer, c'est tout !  ...









Télécharger...


Novembre 1981 N°6

Chers amis,

Je vais vous raconter une toute petite histoire.

" Il était une fois un train nommé A.L.A.F.
Il a déjà trois ans de vie.
En tête, il y a huit locomotives, un peu comme aux U.S.A et derrière elles environ 150 wagons.
Ce train, en 3 ans, a fait son petit bonhomme de chemin.
Ce chemin n'a pas été sans quelques minimes incidents de parcours mais cela fait partie du voyage.
Il y a eu des manoeuvres en tête pour différer ou changer côté traction.
Cent cinquante wagons, il est impensable qu'ils soient tous impeccables, il y en a qui, pour s'occuper du chargement du voisin risquent de compromettre le leur...
Tout cela, le chef de train le sait et il n'a pas peur pour la bonne marche de son convoi.
Cela fait aussi partie du voyage, la perfection n'est pas de ce monde.
L'énergie qui alimente ce train est gratuite, non polluante, inépuisable, elle s'appelle VOLONTE !
L'A.L.A.F est un express, un grand train.
Comme tel, il ne fait pas arrêt aux gares appelées "antagonisme, compétition, présomption, discrimination".
Ce train, ne déssert que celles appelées "amitié, compréhension, cordialité et dialogue".

Télécharger...


            

1981 Spécial : nos inoubliables vapeurs

La Belgique peut s'enorgueillir, à juste titre, d'avoir dessiné le premier réseau de voies ferrées du continent.
Après la révolution de 1830, le Gouvernement fit entamer l'étude d'un chemin de fer reliant Anvers à la Meuse et au Rhin. On craignait, en effet de voir la Hollande entraver les relations commerciales entre notre port, la mer et les deux fleuves. Cette mission fut confiée aux ingénieurs Simons et De Ridder.
Le 1er mai 1834, Léopold Ier signait une loi définissant le principe d'exploitation du réseau.
La construction de la première ligne, de Bruxelles à Malines, fut réalisée en un an. Celle-ci allait devenir l'embryon du réseau ferré le plus dense du monde.
Le 5 mai 1835, le train inaugural quittait la gare de Bruxelles-Allée Verte. Il était divisé en trois tronçons, remorqués respectivement par les locomotives "La Flèche", "Stephenson" et "L'Eléphant". Ces machines, appelées "remorqueurs" à l'époque, avaient été livrées par les Ateliers Robert Stephenson de Newcastle. En juillet et en août, ces ateliers fournirent encore les machines "La Rapide" et "L'Eclair".
La première locomotive de construction nationale, "Le Belge" sortit le 30 décembre des Ateliers John Cockerill de Seraing...

Plus :       Page 16 Bis&Ter
                Page 26           

Document non complet.     

         Télécharger...