Revues Correspondances 1992

Janvier 1992 N°1

Pendant ¾ de siècle, de 1893 à 1971, Liège partageait avec Anvers et Bruxelles le privilège de posséder des réseaux urbains et interurbains basés sur la traction électrique et assortis de quelques lignes routières de complément, même si l’existence de plusieurs compagnies en avait hypothéqué un développement harmonieux. Ces 20 dernières années ont vu le règne absolu des autobus bruyants et polluants et même si certains progrès ont été réalisés sur le plan confort, ces 2 décennies ne sont certes pas les plus glorieuses. Le tableau synoptique et chronologique ci-après montre le développement progressif des réseaux et explique la complexité de certaines aberrations et itinéraires dus à l’existence simultanée en début de ce XXème siècle de… 7 compagnies !
4 périodes se distinguent par leur mode de transport :
1) la traction chevaline et subsidiairement, en banlieue la traction vapeur (1871-1904) et le chemin de fer (depuis 1835).
2) la traction électrique sur rails (tramways de 1893-1968).
3) la traction électrique sur pneumatique (trolleybus) (1930-1971).
4) la traction par moteur à combustion (autobus) (1930 à nos jour). (...).

Mars 1992 N°2

Les autorités liégeoises répugnaient, à juste titre, de voir circuler des engins à vapeur dans les rues du cœur de la Cité et pour cette raison limitaient aux abords de la zone centrale les concessions les utilisant.
La première locomotive pénétra sur le territoire de la ville au bas de la rue des Guillemins en mai 1882, en provenance de Jemeppe par Fragnée et l’avenue Blonden.
La compagnie, crée en 1881, s’intitule R.E.L.S.E. (Railways Economiques Liège Seraing et Extensions) et connaîtra sous la dénomination familière de « tram vert » une renommée qui a dépassé nos frontières. Elle restera pendant ¾ de siècle un modèle de service interurbain efficace et rapide, à l’aide de matériel moderne particulièrement bien entretenu. (…).







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Mai 1992 N°3

Le Train de roues est un organe de roulement qui entre dans la composition du matériel roulant des chemins de fer.
Ses parties constitutives sont :
A) L’essieu ;
B) Les centres de roues en acier forgé ou coulé sur l’essieu ;
C) Les bandages fixés sur le centre des roues ou venus de coulée avec le centre des roues ;
D) Le cercle d’attache.
Le train de roues n’étant pas l’objet de l’exposé, je ne m’attarderai donc pas sur les généralités de ces différentes parties mais sur l’équilibrage des roues. Celui-ci revêt une grande importance et particulièrement pour les roues de voitures. En effet, certaines perturbations dans le roulement des voitures sont influencées non seulement par l’excentricité du cercle de roulement ou de la fusée (E) par rapport à l’axe de l’essieu mais également par un balourd dû à la non concordance du centre de gravité du train de roues avec son centre figure (O). (…).




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Juillet 1992 N°4

L’atelier de réparation des wagons de Voroux-Goreux fut inauguré en 1948 en remplacement des installations vétustes situées jusque là dans les dépendances de la gare d’Ans.
Ce nouvel atelier présente l’avantage d’être à double issue, ce qui est assez rare à cette époque sur le réseau de la S.N.C.B. Sa superficie, un rectangle de 100 mètres de long sur 50 mètres de large, est traversée par 4 voies. Une 5ème voie extérieure longeant l’atelier est destinée au service intérieur et à l’approvisionnement.
Les installations comportent également des bâtiments annexes, des engins de manutention ainsi qu’un faisceau de 8 voies, également à double issue, destinées à recevoir des véhicules en attente de réparation et permettant la reformation de la rame des véhicules réparés. (...).







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Septembre 1992 N°5

(…) Le trolleybus avait fait ses preuves et tous les « anciens » se rappellent encore avec nostalgie ces véhicules bleus, rapides, silencieux et propres qui sillonnaient nos rues et qui avaient conservé le gong du tramway pour ne pas dépayser le public. Le fait que ces véhicules dussent circuler sans remorque avait même, dans certains cas justifié une augmentation des fréquences pour le plus grand profit des utilisateurs. D’ailleurs, en plus des Anversois et des Bruxellois qui opéraient des ébauches de réseau, chez nous, plus précisément en banlieue sérésienne, les R.E.L.S.E., à leur tour, créèrent deux lignes : l’une en 1936 entre Seraing-gare et la Chatqueue, par des rues étroites en pente, aboutissant à des impasses, était desservie par des véhicules unique au monde dont l’originalité était de pouvoir circuler dans les deux sens moyennant deux postes de conduite avec volants solidaires et deux paires de trolleys (un exemplaire a été sauvegardé et est visible au Musée des transports de Liège), l’autre, crée en 1938 en remplacement du tram de «  Val », était prolongée jusqu’à Ivoz. (…).





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Novembre 1992 N°6

Nous vivons quand même dans une drôle d'époque, le train miniature est devenu un jouet pour grandes personnes.
Certes, ce n'est pas nouveau, mais quand même. Mis à part les boîtes de base avec un ovale de rails et un transfo, la plupart des modèles disponibles sur le marché sont d'une qualité et d'une exactitude de plus en plus poussée. Evidement le prix de vente est lui aussi de plus en plus poussé. La plupart des fabricants inondent, le marché de modèles super détaillés, qui n'en doutons pas, aux mains des enfants feraient certainement long feu...
Toutefois, il ne faut pas se plaindre. Beaucoup de fabricants orientent leur fabrication pour des modèles du passé, ce qui permet aux modélistes que nous sommes de reproduire ces époques aujourd'hui révolue, où le chemin de fer était roi, et amenait la prospérité aux régions qu'il traversait.
Maintenant, les trains vont si vite que l'on a plus le temps de les voir passer.
Nous vivons quand même dans une drôle d'époque.





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